La parole est à … Justine Di Clemente, institutrice primaire en soutien pour le premier degré de la section primaire.

Bonjour. Je m’appelle Justine et j’ai tout juste 21 ans.

J’ai terminé mes études en juin 2023. Le choix de devenir enseignante n’a pas été toute de suite une évidence. Je me voyais infirmière.

Tout a changé lorsque je suis partie à l’âge de 16 ans en voyage humanitaire au Sénégal. A l’époque, mon école secondaire organisait ce type d’action. Notre but était de construire, en l’espace de 10 jours, une école. Grâce à l’ASBL « École Brousse Sénégalaise », j’ai pu vivre une expérience unique qui m’a transformée ! Je me suis enrichie avec des rencontres, la vie en brousse, la magie de ce si beau pays ! Depuis cette aventure, chaque année à mon anniversaire, mon unique vœu en soufflant mes bougies était de partir enseigner à l’étranger.

À mon retour en Belgique, j’ai directement annoncé à mes parents que je voulais devenir enseignante et que, plus tard, je quitterai le nid familial pour exercer ce si beau métier en Afrique. Personne n’y a vraiment cru à ce projet mais ma détermination était bien plus grande ! Après 3 longues années, je me suis mise à la recherche d’école belge à l’étranger.

J’ai postulé dans chacune d’elles mais malheureusement, leur équipe était déjà au complet. Sans jamais lâcher cette idée d’expatriation, je me suis mise à postuler en Belgique. J’ai exercé ce métier durant 4 mois dans une école exceptionnelle à Charleroi avec une équipe juste incroyable.

Arrivée aux vacances de Noël, j’ai été contactée par l’EPBL. Après quelques jours de négociations avec mes parents qui ont été très présents dans cette décision et qui ont suivi mes projets, je me suis lancée !

Je peux enfin vous dire que l’un de mes rêves est réalisé.
Peu importe où je vais, peu importe mes doutes, je suis mon rêve et cela me rend tellement heureuse et fière de moi !
Après 12h30 d’avion, des doutes, des questionnements, des inquiétudes et le manque permanent de ma famille, je suis enfin arrivée dans une école extraordinaire où j’exerce le métier d’enseignante avec passion.

À l’heure actuelle, je ne regrette à aucun moment ce choix ! J’adore ma vie ici. Mes rencontres me font grandir à chaque instant.

Pour la première fois, je me sens réellement à ma place !
Le plus difficile en étant ici, c’est d’avoir quitté ma famille. Elle a toujours été mon pilier dans la vie et savoir qu’elle est fière de moi me remplit d’émotions.

J’ai tellement hâte de leur raconter que j’ai rencontré des collègues exceptionnels qui m’ont tout de suite très bien accueillie et très bien intégrée. Ici, tout va très bien, je me sens hyper bien ! Les rencontres se font très rapidement car nous avons un peu tous quitté quelque chose pour venir. Cela nous rassemble énormément et les liens se créent 3 fois plus vite. J’ai l’envie de m’épanouir davantage encore.

Ma citation choisie :
« Chaque petit pas t’amène vers ton objectif. Garde confiance, garde espoir, protège tes rêves et continue d’avancer ! »

Cette semaine, la parole est à … Gérard Legrand, inspecteur honoraire et membre de l’AEBE.

Bonjour à l’équipe de Lubumbashi,

C’est sous la grisaille belge que je vous transmets ce petit message.
Il y a un mois, j’ai réalisé avec beaucoup de plaisir et d’intérêt une mission pédagogique dans vote établissement que j’avais déjà visité en 2009 et 2014 dans le cadre de mes anciennes fonctions d’Inspecteur de l’enseignement en Fédération Wallonie Bruxelles (je suis depuis lors jeune retraité).

Cette visite m’a permis d’apprécier la qualité de l’action pédagogique menée sous la houlette d’une équipe de Direction particulièrement compétente et de Titulaires motivé(e)s et très engagé(e)s, le tout dans un climat scolaire vraiment favorable aux apprentissages. Je souligne à ce propos l’important investissement réalisé par le Conseil d’Administration de l’établissement en vue d’améliorer les conditions de travail de l’ensemble des enseignants et des élèves.

Outre la pertinence de l’action menée, cette mission m’a permis de formuler quelques conseils à l’attention de l’ensemble de l’équipe afin d’aider celle – ci à améliorer encore ses pratiques. A poursuivre donc.

D’un point de vue professionnel, je suis diplômé en pédagogie de l’Université de Louvain – La – Neuve et ai effectué ma carrière complète de 42 années de service dans l’enseignement, comme enseignant et Directeur d’établissement tout d’abord, Inspecteur dans différentes régions belges ensuite et comme Inspecteur général de 2016 à 2021, enfin.

D’un point de vue personnel, je suis le papa d’un garçon de 29 ans investi en politique au Gouvernement fédéral belge et d’une fille de 26 ans, journaliste au “Vif l’express”.

Outre mes activités pédagogiques dans les établissements à programme belge en Afrique, j’aime les voyages dans les différentes régions du monde et suis grand amateur de sport en général et de basket-ball en particulier.

Une citation qui me parle (parmi d’autres)
“Nous sommes rassemblés ce jour car nous avons choisi l’espoir, et non la peur. Nous avons choisi de travailler dans le même sens, plutôt que d’aller au conflit et à la discorde”.
(Barack Obama)

La parole est à … Balthazar Coupé, élève de 2ème année primaire dans la classe de madame Maryjo, 3ème génération d’enfant dans les écoles belges en RDC.

Bonjour à toutes et à tous, je me présente je m’appelle Balthazar. Je suis en P2b et j’ai 7 ans et demi.

Ici à l’école belge, j’aime surtout les mathématiques et les activités artistiques. Mais ce que j’adore le plus c’est le cours de gymnastique et le cours d’informatique.

Cela fait 4 ans que je vis ici à Lubumbashi et cela me plaît beaucoup. Ce serait bien si la ville avait moins de déchets et que l’on respecte plus la propreté.

J’ai un petit frère et une petite sœur. J’aime manger le chocolat et la pizza. Mes sports favoris sont : l’acrobatie, le foot et les balades en vélo.

Je vous souhaite un bon week-end.

La parole est à … Martin Umba, responsable du lavoir-pressing à l’école belge.

Bonjour tout le monde, je m’appelle Martin Umba et je travaille ici à l’école belge depuis 2009.

Mon travail consiste à laver tous les textiles de l’école. Cela peut aller des maillots de sport des élèves, à la literie des élèves de la crèche ou de la maternelle et aussi des vêtements de travail de tout le personnel de l’EPBL.

J’aime beaucoup ce métier car je m’y suis parfaitement habitué et en plus, dans mon local, il y a toujours cette agréable odeur de savon.

Je suis né à Likasi en 1968, marié et papa de 3 filles. J’habite dans le quartier Kilobelobe.

Le samedi j’aime me reposer et le dimanche je vais à l’église ».

Ma citation choisie :
« Je remercie la vie de m’avoir apporté tant de bonheur et de joie au travail et en famille ».

La parole est à … Céline Heylens, professeur de français de septembre 2016 à juin 2020

Je m’appelle Céline Heylens. J’ai donné cours de français à l’école belge de septembre 2016 à juin 2020. Mes premières expériences dans l’enseignement en Belgique m’ont très vite déçue. La routine de la vie active belge m’ennuyait. Du coup, lorsque mon compagnon Renaud Juste (aussi professeur à l’EPBL) a reçu une offre pour travailler à l’école belge, nous n’avons pas longtemps hésité. Quelques mois plus tard, nous débarquions à Lubumbashi pour quatre belles années.

J’ai énormément apprécié enseigner à l’école belge. Principalement grâce aux élèves avec lesquels j’ai partagé de nombreuses heures de cours. Leur envie d’apprendre, de progresser, cela m’a apporté quatre riches années d’enseignement. Ce que je retiens de l’école ce sont surtout les projets auxquels j’ai participé et l’entrain des élèves pour ceux-ci. Pour ne citer que quelques exemples : la file d’élèves pour louer les nouvelles BD que nous ramenions de Belgique pour la bibliothèque, la sortie des nouveaux numéros du journal de l’école après de longues heures de travail, les voyages à la découverte du Congo (à Kakanda ou Bunkeya) même si je suis rentrée de l’un d’eux avec une sacrée malaria, le succès fou de la dernière soirée des rhétos, les matchs de volley des profs au weekend sportif…

Depuis mon retour en Belgique, j’enseigne toujours le français. Les élèves sont souvent plus compliqués et les écoles plus austères (cela manque de palmiers et de soleil par ici). Je consacre également une grande partie de mon temps à mes deux petits garçons qui sont venus embellir notre famille il y a maintenant deux ans.

Ma citation :
« En Afrique, je suivais le sillage du destin, fait de hasard et d’un espoir infini. En Europe, je marche dans le long tunnel de la performance qui conduit à des objectifs biens définis. Ici, point de hasard, chaque pas mène vers un résultat escompté ; l’espoir se mesure au degré de combativité. »
Fatou Diome « Le ventre de l’Atlantique »

La parole est à … Romane Van Muylder, institutrice préscolaire en petite section.

Je m’appelle Romane Van Muylder et j’enseigne en première maternelle.

Tout d’abord, je vais me présenter sur le plan privé ensuite sur mon expérience professionnelle et la méthode de travail que je prime.

J’ai été habituée en primaire aux méthodes traditionnelles et apprendre de cette manière ne me convenait pas ou peu ; j’avais besoin de vivre, manipuler, de temps et de douceur pour comprendre.

Pourtant, j’aimais l’école et j’adorais apprendre. Ensuite, plus grande adolescente, j’ai toujours eu un lien avec l’innocence et la soif d’apprendre des petits (« Qu’est-ce que c’est ceci ? Pourquoi cela ? … »).

Cela me fascinait et dès mes 16 ans, j’ai été animatrice en plaine de vacances ou pour des associations où je faisais des activités ludiques et éducatives et j’y prenais moi-même du plaisir.

Ensuite, j’ai été éducatrice et c’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais apprendre aux enfants (en particulier aux petits) parce que comme le dit le Docteur Dodson dans son livre : « Tout se joue avant 6 ans ».

Dès le plus jeune âge, on a besoin de se sentir en sécurité, aimé, valorisé pour ce que nous sommes afin de pouvoir apprendre et d’obtenir des bases solides.

Plus tard, avec mes amies et collègues qui avaient des enfants, lorsque nous étions en vacances ,je passais pas mal de temps à jouer avec eux et l’on me répétait que je n’étais pas là pour ça mais c’était simplement parce que j’étais heureuse de faire revivre mon âme d’enfant à chaque fois.

Ce que j’aime le plus dans ma vie c’est le sport (la course à pied en particulier), ma famille, les enfants, les animaux, la nature et bien sûr manger.

Tous ces éléments font ma joie de vivre, comme dit la chanson de « Jean Stout et Pascal Bressy » :

« Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d’eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil. »

Je suis diplômée depuis juin 2019 de la haute école Galilée à Bruxelles.

L’expatriation n’est pas quelque chose d’inconnu pour moi. J’ai déjà travaillé deux belles années à l’école belge de Rabat.
J’y ai connu des moments enrichissants aussi bien avec mes collègues qu’avec des méthodes d’apprentissages.
J’y ai rencontré des gens formidables, une direction hors pair, c’est là que la phrase : « Les ami(e)s deviennent la famille » prend tout son sens.

Mon expérience et mon bagage pédagogique ont tout autant été enrichissants en Belgique même si les écoles, les attentes et le public sont bien différents.

Je suis rentrée en Belgique à la suite de mon accouchement et j’ai voulu y rester un peu plus d’une année.

J’aime vivre à l’étranger car c’est une expérience unique et différente : vivre des choses essentielles telles que la diversité des paysages. J’ai donc décidé de repartir cette fois avec mon fils.

Je souhaite que mon fils et moi-même puissions partager la joie, la générosité, l’optimisme de l’Afrique. Qu’il apprenne au fur et à mesure à s’ouvrir à une nouvelle culture, à la bienveillance et qu’il se nourrisse de valeurs essentielles.
Je trouve cela magique ce voyage à cœur ouvert qui relie chacun d’entre nous sans artifice, en vivant l’essentiel, à se lier, à apprendre l’un de l’autre et à faire grandir nos savoirs.

C’est pour cela que chaque année ma valise est prête et elle est remplie d’amour à donner :

Ma valise de classe servira à nous :
Valoriser, coopérer, oser prendre la parole, créer, imaginer, inventer, positiver (même s’il arrive que nous soyons en colère, triste…) ressentir de la gratitude, apprendre à recevoir, offrir un moment joyeux ensemble…

Avant de commencer : nous voulons apprendre avec amour et curiosité non pas parce que l’on nous aura forcé mais parce que dans le cas contraire rien n’aura de sens.

Nous réaliserons des « torrents de compliments ».
Chacun apprendra à se faire des compliments et exprimer ses sentiments car cela fait du bien.

C’est tout ce dont nous avons besoin cette année pour avancer.
Parce qu’un(e) enfant qui reçoit cette valise d’amour et cette cascade de gentillesse en ressort souriant et regonflé(e) à bloc pour commencer à fleurir dans le monde des grands et à être autonome et apprendre.

Les autres sont heureux de contribuer au bonheur de leurs camarades.

Je terminerai par la citation de Confucius (philosophe) :
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »

La parole est à … Bryan Kabila, élève de 6ème année primaire dans la classe de monsieur Nicolas.

Bonjour je m’appelle Bryan Kabila et j’ai 11 ans. Je suis dans la classe de P6A et mon instituteur se nomme monsieur Nicolas Ruelle. Mr Nicolas est très drôle car il fait de bonnes blagues.

Mes matières préférées sont les mathématiques et le français.

J’ai une sœur et un frère en secondaire et j’ai aussi une petite sœur en deuxième primaire.

J’ai envie de passer en secondaire pour y découvrir l’autre école.

J’aime le foot, le tennis et aussi le basket par contre j’aime un peu moins le golf.

Ici à l’EPBL, je pratique le parascolaire «foot» chaque vendredi de 12h à 13h30 et c’est génial.

Mes hobbys sont aussi les jeux : FC 24 et Fortnite.

Je vous souhaite un beau week-end.

La parole est à … Chancelle Ndongo, technicienne de surface pour la société Azuris.

Je travaille à l’EPBL depuis le mois de janvier de cette année mais je suis chez Azuris depuis 2023.

Je suis native de Lubumbashi et j’habite dans le quartier de Kalubwe.

J’ai 23 ans et je suis la 4ème dans une famille de 7 enfants.

Les week-ends, j’aime cuisiner et faire du shopping le samedi et le dimanche je vais à l’église.

Ici à l’école belge, je me plais beaucoup car j’aime mes horaires de travail. Je voudrais pouvoir y rester longtemps.

Ma citation choisie:
«Le travail brise la chaîne de la pauvreté et détruit la corde du besoin.»

La parole est à … Morgane Leurquin, professeure de langues modernes en section secondaire de 2020 à 2021.

Je m’appelle Morgane Leurquin et j’ai 32 ans. Je suis diplômée en langues et lettres modernes en anglais et espagnol depuis 2018. L’année dernière j’ai eu la chance de faire partie de l’équipe de l’EPBL en tant que professeure d’anglais en 4eme, 5eme et en rhéto.

Je garde un souvenir indélébile de cette année passée à Lubumbashi qui me manque énormément. J’y ai rencontré des personnes formidables à commencer par les élèves et les collègues avec qui nous avons formé une vraie famille.

Je suis maintenant de retour en Belgique et je continue d’enseigner l’anglais. Une chose est sûre, c’est que je suis revenue plus riche de cette magnifique expérience et j’en parle souvent à mes élèves actuels qui sont très curieux.

Dans la vie, j’aime la musique de tous genres et assister à des concerts. J’ai déjà une belle liste de spectacles derrière moi. Évidemment, voyager fait partie intégrante de mes passions. Grâce à l’expérience vécue à l’EPBL, j’ai eu l’opportunité de visiter plusieurs pays d’Afrique (la Tanzanie, la Namibie, l’Afrique du Sud…) qui m’ont tous marquée à leur manière.

S’imprégner d’autres cultures et d’autres paysages me nourrit énormément.

La photo que j’ai sélectionnée est une photo avec mes anciens élèves de H4B qui m’avaient fait la surprise d’organiser un goûter pour mon départ. Elle représente à merveille les liens forts qui ont été créés à l’EPBL. À travers cette photo, je me permets d’ailleurs d’avoir une grosse pensée pour chaque élève dont j’ai croisé la route l’année dernière. Merci à vous et bon vent!

La citation que j’ai choisie :
“No matter what people tell you, words and ideas can change the World.”
« Peu importe ce que l’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde. »
(Robin Williams dans « Le cercle des poètes disparus »).

La parole est à … Samantha Sobkow, institutrice en 2ème année primaire.

Bonjour à tous, je m’appelle Samantha et je suis nouvelle enseignante depuis cette année dans notre belle école.

Du haut de mes 23 ans, j’ai décidé avec mon compagnon de partir enseigner à l’étranger.

Pourquoi cette motivation commune? Un stage effectué au Sénégal il y a deux ans de cela.

En effet, celui-ci m’a tellement émue par la gentillesse, la bienveillance et l’envie des élèves de venir à l’école que j’ai voulu réitérer l’expérience. Un choix qui était comme une évidence et qui l’est encore plus depuis que je suis arrivée ici à l’école belge.

Le plus dur de cette expérience n’est pas de quitter mon pays d’origine mais bien de quitter ma famille qui est pour moi mon pilier depuis que je suis née. Elle m’a tant permis d’évoluer et elle ne cesse de me manquer.

Néanmoins, grâce à notre belle équipe, je peux dire que je me sens sereine et intégrée dans cette nouvelle vie d’expatriée.

J’espère rester ici quelques années et m’épanouir davantage encore.

Ma citation choisie :
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
(Confucius)

Ecole Privée Belge de Lubumbashi