La parole est à … Céline Deléglise, institutrice primaire au degré supérieur.

« Ça y est, c’est mon tour… J’avoue qu’il m’est assez difficile de parler de moi. Je n’en ai pas l’habitude. Je m’appelle Céline Deléglise. Je suis institutrice depuis maintenant 15 ans. Lorsque j’ai débuté mes études, je n’en avais que 21 (ça c’est une manière un peu cachée de donner mon âge à ceux qui ont envie de calculer ou alors à ceux qui sont curieux…). J’ai commencé ma vie professionnelle à l’école belge de Kinshasa. J’y ai travaillé 5 ans avant de revenir dans ma ville d’enfance : Lubumbashi. Et oui, je suis « une fille d’ici » ! C’était, pour moi, un grand honneur de revenir dans l’école où j’ai passé mon enfance. J’en ai usé, des heures, assise sur les bancs de notre chère école et je n’en ai gardé que de magnifiques souvenirs.  Aujourd’hui, je suis maman de 3 enfants et je nourris l’espoir qu’eux aussi s’épanouissent autant que moi dans leur vie d’étudiant (peut-être en faisant un peu moins de bêtises que leur mère, ce serait super !). J’enseigne en 5ème et en 6ème primaire, ce sont mes années préférées. J’aime par-dessus tout voir un élève évoluer au fil du temps et leur donner leur diplôme en fin de 6ème est toujours une grande fierté ! Le plus beau cadeau ? Les apercevoir dans la « cour des grands » et surtout leur passage dans leur ancienne classe pour me saluer !

On m’a demandé de joindre une photo à mon texte et je constate que le plus difficile, ce n’était donc pas l’écriture de ma petite biographie, mais plutôt le choix de la photo… Finalement, après avoir fouillé les « vieux dossiers », en voilà une que j’affectionne ! Mes petites élèves (devenues de belles demoiselles) viennent de recevoir leur diplôme. Entre tendresse et fierté, lorsque je regarde cette photo, je comprends ma passion pour mon métier. »

Je termine par quelques mots écrits par Joël Diker :
« Apprenez à aimer vos échecs, Marcus, car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à votre victoire… »
Encore une fois, c’est une phrase qui correspond bien à la philosophie que j’ai de l’enseignement, mais aussi de la vie.

Ecole Privée Belge de Lubumbashi